A l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), on rit sous cape. Et c'est avec amusement qu'Etienne Tshisekedi et les siens observent l'agitation chez les autres opposants, notamment ceux qui ont rejoint les institutions issues des élections de 2011. Ici, on dit pourtant préparer la grande artillerie pour faire échec à toute tentative de coup d'Etat constitutionnel.
Autre mouvement de l'opposition à faire barrage à un changement de la Constitution : la plate-forme « Sauvons la RDC » va organiser des journées d'explication pour mobiliser la population. Pour l'opposant Vital Kamerhe (UNC), l'exemple du Burundi où les députés viennent de rejeter la révision constitutionnelle voulue par le président Nkurunziza devrait interpeller la majorité en RDC.
→ A (RE) LIRE : Burundi: le projet de révision de la Constitution retoqué au Parlement
Autre mise en garde à la majorité, celle de l'opposition dite républicaine autour du président du sénat Léon Kengo wa Dondo. Lisanga Bonganga, le coordonnateur de l'opposition républicaine, appelle le peuple à la vigilance face à l'ambiguïté du discours de la majorité. Il y a peu, les évêques de la RDC avaient pris position contre la révision des dispositions pertinentes de la Constitution et contre le changement du mode de scrutin.
→ A (RE) LIRE : RDC: Joseph Kabila quittera-t-il le pouvoir en 2016?