Les réformes constitutionnelles épargneraient l’article 220 qui fixe à deux le nombre de mandats présidentiels. En effet les « durs » de la majorité proposent la modification du mode de scrutin pour la présidentielle. Le président de la République devrait désormais être élu par le Parlement selon le modèle sud-africain ou angolais. Un poste de vice-président serait créé. Le mandat passerait de cinq à sept ans, et la présidentielle, elle-même avancée, aurait lieu en 2015, c’est-à-dire une année avant la fin du mandat actuel et le président en fonction devrait être candidat.
Référendum
Son élection annulerait tous les autres mandats précédents, du déjà-vu dans d’autres pays comme le Burkina Faso, il y a quelques années. C’est pourquoi certains y voient une volonté de la majorité de maintenir Joseph Kabila au pouvoir. Mais tout ceci, comme pour la loi sur la double nationalité, serait, bien sûr, soumis à un référendum.
La majorité divisée
Mais tout le monde, au sein de la majorité n’est pas d’accord avec ce projet qui est proposé à la réflexion des instances du regroupement. Dans la majorité, il y a aussi des personnes qui pensent que le président Kabila devrait respecter la Constitution dans sa forme actuelle et passer la main pour sauver la démocratie et garantir la paix.