Les proches de Thomas Sankara devront donc encore patienter quelques semaines pour connaître le verdict sur la demande d’exhumation de sa dépouille. Les enfants et l’épouse du président défunt souhaitent faire des tests ADN afin de prouver que la tombe située dans un cimetière de Ouagadougou est bien celle de l’ancien chef d’Etat burkinabè, assassiné lors du coup d’Etat du 15 octobre 1987 qui a porté au pouvoir le capitaine Blaise Compaoré.
Le tribunal a en effet demandé l’ajout de nouvelles pièces au dossier afin de pouvoir rendre sa décision. Une attitude qui surprend les avocats de la famille Sankara qui ne comprennent pas que depuis 2010, date du début de la procédure, les pièces n’aient pas été demandées.