Onze pays sont partie prenante du Processus de Nouakchott : l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, et le Tchad. Et c'est encore une fois la coopération sécuritaire qui sera à l'ordre du jour de cette nouvelle réunion ministérielle régionale. Parce qu'en la matière encore bien des efforts peuvent être faits.
Lundi, les chefs de renseignements des pays de la sous-région ont eux-mêmes fait le constat que l'échange d'information entre services prenait, disent-ils, « parfois » du retard. Et qu'il fallait donc communiquer plus vite les informations de terrain urgentes. Ce qui veut dire avoir de meilleurs outils techniques et surtout instaurer une plus grande confiance entre tous les acteurs.
Les chefs de renseignements ont aussi fait part de leur préoccupation quant à la situation en Libye, au nord du Mali, et du Nigeria. Un contexte qui nécessite, selon eux, d'accélérer la mise en place d'un mandat d'arrêt africain pour les personnes accusées d'actes terroristes. Des recommandations qui devraient être mises sur la table des ministres des Affaires étrangères réunis ce mercredi.
Les chefs de la diplomatie devraient notamment plancher sur la mise sur pied de patrouilles mixtes. Sur le modèle de ce qui se fait déjà à la frontière entre le Tchad et le Soudan. Dans cet objectif, une réunion des ministres de la Défense des pays de la bande sahélienne devrait très vite être organisée.