« Je ne suis là que depuis 15 jours et en 15 jours on ne peut pas faire de miracle, même si on a la volonté d'y arriver », a déclaré Catherine Samba-Panza à Brazzaville. Face à l'urgence de la situation, la nouvelle présidente de transition en Centrafrique reconnaît sa marge de manoeuvre limitée.
Lors de son arrivée à Brazzaville ce samedi, Catherine Samba Panza a donc indiqué qu'elle comptait « énormément sur ses aînés de la sous-région et sur l'ensemble de la communauté internationale ».
Et si pour cette première visite officielle hors de Centrafrique la présidente Samba-Panza a choisi Brazzaville, c'est parce que le Congo est particulièrement impliqué dans la résolution de la crise centrafricaine.
Le président Denis Sassou Nguesso avec lequel deux tête-à-tête sont prévus au cours de cette visite de 48 heures, est le médiateur dans le dossier centrafricain. Le Congo dispose de l'un des contingents les plus importants de la Misca. Comme ses voisins, il accueille sur son sol son lot de réfugiés...
Mais surtout Brazzaville est un important soutien financier à la transition. Le Congo a déjà versé 25 milliards de FCFA à la Centrafrique pour le paiement de ses fonctionnaires. Et Bangui a toujours besoin d'un soutien financier immédiat.