« L’islam est compatible avec la démocratie, c’est ce qu’a prouvé la Tunisie, selon François Hollande. La Constitution tunisienne reconnaît les enseignements de l’islam et son attachement aux valeurs des droits de l’homme, c’est un texte à vocation universelle. La Tunisie n’est pas une exception, mais un exemple, et un exemple pour toute la région et même au-delà de la région ». François Hollande a également salué le rôle du quartet, de la jeunesse et plus généralement de la société civile, du peuple tunisien qui n’a jamais baissé les bras, même trois ans après la Révolution.
Le président de la République a rappelé que la France était au côté de la Tunisie, notamment dans la lutte contre les biens mal acquis. Les financements annoncés en juillet sont disponibles, une enveloppe de 500 millions d’euros donc, pour des projets de développement. François Hollande a appelé ceux qui l’écoutaient à venir en Tunisie, qu’il a décrite comme un pays hospitalier, beau et accueillant.
Les trois responsables tunisiens, qui se sont exprimés à la tribune, ont rendu hommage aux deux opposants politiques assassinés l’année dernière : Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. La Tunisie vient de franchir une étape historique de son histoire, selon eux et surtout, avec cette Constitution, le pays a montré qu’il était capable de surmonter ses différences.