Au milieu des applaudissements, Abderrezak Mokri, le leader du MSP, le Mouvement de la société pour la paix, a finalement annoncé la décision du parti en fin de journée. La principale force islamiste du pays boycottera l’élection présidentielle pour la première fois depuis sa création. Un des membres du parti a expliqué au journal El Watan, qu’« il n'y a pas d'espace sain pour que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions ».
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Il y a quelques semaines, le MSP et d’autres partis avaient demandé la mise en place d’une commission indépendante d’organisation des élections. Une demande qui a été refusée par les autorités. Avec ce boycott, les islamistes espèrent faire pression sur le pouvoir. Les décideurs du parti estiment que les réformes entreprises par le gouvernement ne sont pas suffisantes.
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Dans ces conditions, si Abdelaziz Bouteflika se présente, le gouvernement aura du mal à convaincre les observateurs internationaux de la légitimité du scrutin.