Le premier texte, long de sept pages, porte sur la « cessation des hostilités » entre le gouvernement et les rebelles. Les parties s’engagent, à travers lui, à « cesser immédiatement toute opération militaire », à geler leurs positions et à s’abstenir de tout acte susceptible de conduire à une confrontation : déplacements de troupes, approvisionnement en munitions, etc.
L’accord stipule également que les parties s’engagent à « redéployer et/ou progressivement retirer du théâtre d’opérations en République du Soudan du Sud les forces, groupes armés et forces alliées invitées par chaque camp ».
Le gouvernement et la rébellion du Soudan du Sud s’engagent à se retenir de toute attaque contre la population civile. Ils acceptent d’assister les personnes déplacées à rentrer chez elles, mais aussi d’ouvrir des corridors humanitaires. Selon les termes de l’accord, ce cessez-le-feu était censé entrer en vigueur 24 heures après signature. Un mécanisme de vérification a été établi.
Le deuxième accord est intitulé « Accord sur le statut des détenus ». Les trois pages qui le composent ne mentionnent en fait qu’un compromis entre les parties pour « établir un processus de réconciliation nationale inclusif dans lequel les détenus et d’autres acteurs politiques, les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et religieux auront un rôle significatif à jouer ».