Il faudra faire un choix : se présenter seul, former une coalition ou boycotter l’élection présidentielle. Et ces choix auront une influence sur la survie des partis et de leurs leaders. Voilà pourquoi les décisions d’Abderrazak Makri, leader du Mouvement pour la société et la paix (MSP), et d’Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement tardent à se faire connaître.
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Les deux partis se sont opposés à un quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Ils estiment aussi que la transparence du scrutin n’est pas assurée. Pour autant, les deux leaders ont déjà été au pouvoir. Ils n’excluent pas de coopérer avec les autorités.
Forces et faiblesses
Leur atout est qu'ils représentent une partie importante de la société algérienne, et doivent être pris en compte par les gouvernants, faute de quoi l’élection ne sera pas crédible. Mais leur faiblesse est qu’ils sont de plus en plus divisés en interne.
Aujourd’hui, les deux partis, chacun de leur côté, devront trouver un équilibre entre les ambitions de leurs leaders et leur base électorale la plus radicale, qui est farouchement opposée au pouvoir.