Depuis les affrontements meurtriers du lundi 16 décembre qui ont été marqués par l’arrestation du colonel Marcel Ntsourou, l’UPADS est le premier parti à s’exprimer ouvertement pour déplorer l’usage de la force. Il l’a fait hier dans une déclaration lue devant la presse par son porte-parole Honoré Sayi : « L’UPADS condamne le recours systématique et exagéré à la force des armes par les pouvoirs publics en lieu et place de l’application intelligente de la loi qui offre plusieurs possibilités de solution. L’UPADS condamne donc cette gouvernance à la mitraillette. »
« Le peuple congolais ne se laissera pas intimider »
Le parti de l’ancien président Pascal Lissouba est allé plus loin. Il voit à travers ce qui s’est passé une volonté déguisée de modifier la Constitution : « Il est à penser que cette logique pourrait à terme déboucher à un passage en force sur la révision inopportune de la Constitution. Mais le peuple congolais, jaloux de sa souveraineté, ne se laissera pas intimider. »
Le colonel Marcel Ntsourou, qui purgeait une peine de cinq ans de travaux forcés avec sursis, après le procès sur l’affaire des explosions de Mpila, « doit répondre de tous ses actes », a prévenu le procureur de la République.
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