C’est une centaine d’observateurs que l’Union européenne a déployée au Mali, mais pas partout. Les trois régions du Nord ne font pas partie du dispositif. « Non, le Nord n’a pas été couvert de façon conventionnelle pour des raisons évidentes de sécurité et de logistiques aussi, l’accès, le logement », affirme Maria Espinosa, chef-adjointe de la Mission d'observation électorale de l'Union européenne au Mali (la MOE UE Mali). « Mais il y aura pour le scrutin trois personnes de l’Union européenne qui seront là. On ne dit pas où pour le moment. On le dira après ».
Confiance affichée
La plupart des recommandations faites par les observateurs européens après la présidentielle de juillet-août ont été suivies. Les résultats, bureau de vote par bureau de vote, devraient ainsi être mis en ligne par les autorités pour plus de transparence lors de ces législatives.
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Maria Espinosa nourrit encore quelques craintes pour ces législatives, liées à l’organisation d’un scrutin pour lequel concourent plus de 400 listes de candidats. Elle dit avoir craint des désordres importants, « étant donné qu'il y a beaucoup de candidats et que les listes sont grandes » et que « beaucoup de personnes [sont] intéressées » par le vote. Mais elle assure qu'aujourd'hui, elle pense que « cela va bien se passer ».
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La mission d'observation européenne affiche donc sa confiance dans le bon déroulement de ce processus électoral, qui doit achever de signer le retour du Mali à l’ordre constitutionnel et démocratique.