Enlèvements, attaques de véhicules, de dépôts d'armes, accusations de tortures... Pas un mois ne se passe au Mozambique sans qu'un incident violent entre les forces gouvernementales et les anciens rebelles ne soit rapporté.
A la base, la Renamo reproche au pouvoir de s'accaparer les richesses du pays. Le parti d'opposition exige également l'intégration de ses vétérans dans l'armée, Mais en parallèle, le mouvement rassemble des combattants dans la brousse.
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La tension monte un peu plus le 21 octobre lorsque des militaires prennent d'assaut une base de la Renamo. Le leader historique des ex-rebelles Afonso Dhlakama échappe aux assaillants et reprend le maquis. Un retour à la clandestinité qui inquiète.
Quelques jours plus tard, le président Armando Guebuza tend la main à son adversaire, et lui propose dialoguer face à face. La Renamo refuse. Les violences continuent, même si les ex-rebelles disent vouloir éviter toute escalade. Fin octobre, le président Guebuza va dans le même sens et martèle qu’il n'y aura pas de reprise de la guerre civile.
Il n'empêche que le scrutin de mercredi s'annonce tendu. La Renamo a d'ailleurs appelé ses militants au boycott.
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