Les auditeurs de la radio mondiale nous envoient depuis samedi des milliers de messages de réconfort et de sympathie : « Je tiens à me joindre à vous pour exprimer toute ma tristesse, et l'état d'impuissance face à des actes odieux que je n'ose même ne pas qualifier. » Ou : « Tués pour avoir voulu faire simplement leur travail. » Ou encore : « Je suis en colère et effondré ! Vous ne méritiez pas une telle fin, si brutale, si ignoble et lâche », résument la plupart de ces messages, ainsi que les commentaires des articles publiés sur le site, explique Christophe Champin, en charge du multimédia de RFI.
Sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, les meurtres de Ghislaine et de Claude ont également provoqué colère et indignation.
Internautes, journalistes, politiques... Tous réagissent. « Je suis particulièrement ému, car je me trouvais à Abidjan lors de l'assassinat de Jean Hélène, c'en n’est trop ! », s’emporte Malolo dans un tweet rageur.
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Du côté des politiques, sur le compte de l’Elysée, on peut lire : « F. Hollande a appris avec consternation la mort des deux journalistes de RFI. » Jean-François Copé, le président de l'UMP, « souhaite que tout soit mis en œuvre pour identifier les criminels coupables de cet acte odieux ». Quelques dérapages, aussi : Jean-Pierre Monteil, ancien candidat aux cantonales, a ainsi écrit : « Il est urgent que nos journalistes comprennent qu’une zone de guerre n’est pas un village du Club Med ! » Merci du conseil. Ils ont payé de leur vie votre droit à être informé des grands bouleversements qui agitent le monde.
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