C’est la question du Sahara occidental qui est le point de départ de cette tension. Mercredi 30 octobre, considérant qu’un message du Président Bouteflika, lu devant des indépendantistes saharaouis, dépassait la ligne rouge. Rabat a rappelé son ambassadeur.
Dans ce message, Abdelaziz Boutelfika demandait à ce que la mission de l’ONU pour le Sahara Occidental travaille sur la question du respect des droits de l’homme. Cette déclaration a été perçue comme une provocation pour le Maroc.
Ainsi, jeudi 31 octobre, le ministère des Affaires étrangères a rappelé que l’Algérie avait toujours demandé le respect du droit du peuple saharaoui à disposer de lui-même. Dans un communiqué, Alger considère que « le retrait de l’ambassadeur marocain est une décision injustifiée qui s’appuie sur des motifs fallacieux. »
L’Algérie rappelle que sa position sur les questions internationales ne peut pas être l’objet d’interférence étrangères. Et les affaires étrangères annoncent que tous les diplomates algériens restent à leurs postes. Un geste qui pour le moment évite l’escalade.