Pour la Monusco, il est encore trop tôt pour dire avec certitude qui a tiré la première balle. Sur cette ligne de front Kanyamahoro / Kibumba, les deux camps sont extrêmement proches à couteaux tirés. La mission de l’ONU au Congo a donc lancé une enquête pour déterminer qui a commencé.
Mais en attendant, sur le terrain les combats continuent. Avec la tombée de la nuit, ils ont baissé en intensité, après un coup de chauffe en fin d’après-midi, des tirs à l’arme lourde ont alors résonné.
Les positions, elles, ont très peu bougé. Selon un porte-parole de l’armée congolaise, les FARDC ont repoussé les rebelles du M23 de 800 mètres vers la frontière rwandaise.
Depuis, plus de mouvement majeurs, les deux adversaires s’échangent des tirs et consolident leur position.
La mission de l'ONU en renfort
La mission de l’ONU au Congo s’est positionnée en renfort juste derrière les forces armées congolaises. Avec un peu plus de 400 hommes et des hélicoptères qui ont survolé les combats mais qui n’ont pas tiré. Une façon de verrouiller l’accès à Goma, situé à une vingtaine de kilomètres plus au sud.
Difficile de dire de quoi la nuit sera faite et quelle est la stratégie des deux adversaires. Selon les observateurs, tout est encore possible : que les combats s’intensifient ou qu’ils s’arrêtent.