Dans leur déclaration finale, les chefs d'Etat des pays d'Afrique centrale exhortent la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) à se déployer « sans délai » sur l'ensemble du territoire pour « désarmer tous les éléments armés étrangers » du pays. Quitte à recourir à la force si nécéssaire.
Pour mener à bien cette mission, et c'est la principale décision du sommet de Ndjamena, les pays de la CEEAC se sont engagés à fournir des efforts supplémentaires pour que les forces africaines de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine (Misca) atteignent une pleine capacité opérationnelle et se déploient sur toute l’étendue du territoire.
Les pays ayant déjà contribué en troupes et moyens financiers vont encore faire des efforts pour, par exemple, permettre au contingent burundais, en attente depuis plusieurs semaines, de se déployer en RCA.
Appui aérien
Un appui aérien a aussi été décidé, pour aider les troupes africaines à « neutraliser, désarmer et éloigner de la République centrafricaine tous les éléments armés étrangers qui sèment le trouble et la désolation ».
Le secrétariat général de la CEEAC a aussi été mandaté pour obtenir du Conseil de sécurité de l'ONU un mandat « robuste », sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies, pour permettre à la Misca d’agir avec autorité en cas de besoin. Le tout, sous le commandement du général de brigade camerounais, Martin Tumenta.
Enfin, le secrétariat exécutif de la CEEAC a aussi été chargé par les chefs d’Etat d’organiser une conférence nationale inclusive de tous les acteurs de la vie politique centrafricaine.