Ces derniers jours, des extraits de vidéosurveillance du premier jour du siège ont été diffusés dans les médias internationaux et kényans. On y voit quatre assaillants, pas un de plus. L'un d'eux, chemise blanche, est vu en train de tirer sur un homme. Celui-ci, à terre, tente de ramper. Un autre terroriste, chemise noire, revient et l'abat. Ils apparaissent très calmes, et l'un d'eux a même le temps de prier.
Des parties de corps ont été récupérées jeudi dernier. Selon les autorités, elles pourraient appartenir à deux des assaillants. Des fusils AK47 et des stocks de munitions ont été retrouvés à proximité. Les autorités kényanes avaient rendu public, il y a deux semaines, ce qui semble être des surnoms de quatre assaillants, tandis que selon la BBC, l'un d'entre eux aurait été identifié comme un Norvégien d'origine somalienne appelé Hassan Abdi Duhulow.
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Un mois après l'attaque, de nombreuses questions restent sans réponse. On ne connaît toujours pas le nombre définitif des victimes. La Croix-Rouge affirme que 23 personnes sont encore portées disparues et des corps sont encore sous les décombres. L'armée a été accusée à maintes reprises de pillages.
Un reportage sur la chaîne KTN montrait, vendredi, une vidéosurveillance où sept soldats sont vus en train de repartir du Nakumatt, avec chacun un sac plastique dans la main. Sur Internet, la vidéo de l'émission est bloquée depuis samedi. Jeudi dernier, le comité d'enquête parlementaire a conclu à l'innocence de l'armée, et a affirmé que des commerçants tentaient simplement de soutirer des compensations.