Voilà plusieurs semaines que le ministre des Affaires étrangères congolais était attendu à Kampala. Depuis hier, il est là, signe que peut-être enfin les discussions avancent ou du moins qu’on peut aborder les derniers points cruciaux.
Et de fait, trois questions fondamentales seraient en discussion depuis 24 heures, à savoir tout d’abord celle de l’amnistie. Le gouvernement congolais tente toujours de convaincre la rébellion du M23 d’une amnistie, au cas par cas, quitte à retrancher encore quelques noms de leur liste noire, ou bien de laisser d’autres pays gérer la possibilité de poursuivre ces personnes en justice.
Vient ensuite la question de l’intégration de tous les autres ex-rebelles dans l’armée congolaise. Comment se fera-t-elle ? Le gouvernement refuse d’offrir des postes clefs en main, mais est prêt à s’engager à les recruter.
Enfin, que vont devenir les civils du Mouvement du 23 mars après la signature d’un accord de paix ? Là encore, les discussions sont en cours pour savoir quel avenir politique les membres du M23 peuvent espérer avoir.