Parmi la foule des recommandations issues de la concertation nationale : la création d'une commission nationale des droits de l'homme, la demande d'une meilleure gouvernance ou encore des monuments à la mémoire des victimes des guerres du Congo, dans les principales villes du pays.
On y évoque aussi une plus large ouverture politique, ce qui n'est pas forcément très clair dans un pays qui dispose déjà du multipartisme. Pour certains, il pourrait s’agir d’un gouvernement d’union nationale, une équipe qui devrait intégrer des représentants de l’opposition, sans nécessairement que le Premier ministre en soit issu. C’était d’ailleurs l’un des grands sujets de débat dans ces concertations.
Pour le reste de ces recommandations, « c’est du déjà entendu, a réagi un délégué de la majorité. Rien qu’un chapelet de bonnes intentions observées tout au long de l’histoire de la RDC ». Maintenant, reste à savoir comment le président Kabila réagira à la série de toutes ces propositions.