« Le candidat que nous allons soutenir est le docteur Robinson, annonce Marc Ravalomanana. Nous sortirons victorieux, suivez bien les instructions qu’on vous donne », ajoute-t-il.
Face aux haut-parleurs qui transmettent la déclaration par téléphone, les partisans réagissent vivement, certains applaudissent, comme Suzette, 50 ans : « C’est bon pour nous, l’ex-président a dit quelque chose, il faut l’accepter ! »
Les pro-Ravalomanana divisés
Mais tous ne l’acceptent pas si facilement. Certains partisans sont déçus, ils demandent à leur chef de revenir d’abord au pays avant de parler d’élections. « On acceptera de soutenir un candidat si le président Ravalomanana est ici, à Madagascar, explique Georges, 68 ans, fidèle des rassemblements pro-Ravalomanana. Depuis quatre ans et demi on s’est battus pour son retour, donc on n’acceptera pas n’importe quelle élection sans sa présence à Madagascar ».
Le porte-parole de la mouvance assure qu’ils insisteront auprès de la Communauté internationale pour qu’elle permette le retour d’exil de l’ancien président. Il appelle à l’unité derrière le nouveau candidat. Mais à la sortie, les uns et les autres continuent de s’invectiver... Le premier défi du candidat Jean-Louis Robinson sera de rassembler une mouvance divisée.
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