Une centaine de mineurs et leur famille s’apprêtaient à marcher vers la présidence. Quand tout a coup, Julius Malema est arrivé. Ex-président des jeunes de l’ANC, il a depuis a fondé son propre parti. Malema avait été expulsé de l’African National Congress (ANC), car trop critique envers le président Jacob Zuma.
Mais il n’était pas le seul homme politique a être venu apporter son soutien aux mineurs, il y avait également les partis Congrès du Peuple (Cope) et Angang fondés par des anciens de l’ANC, le Inkatha Freedom Party. Et Même le Democratic Alliance (DA), de Helen Zille, la maire du Cap. Tous étaient présent avec un même objectif, celui de récupérer les mécontents de l’ANC.
« Zuma, la révolution va renverser ton gouvernement »
D’ailleurs sur les banderoles, on pouvait lire « Zuma, no money, no vote ». « Zuma pas d’argent, pas de vote ».
Et à la tribune, les discours ne laissaient aucune ambigüité. « Zuma, nous allons nous battre contre toi aux élections. Un jour la révolution va renverser ton gouvernement. »
À sept mois des élections présidentielles, la campagne a bien démarré.