Ce Français a donc réussi à s'échapper. Il a été protégé par des voisins qui assistaient à la scène et qui l'ont caché dans leur maison. Il s'en tire quand même avec un bras cassé et devrait être évacué à Paris pour être opéré. Son ami, lui, a été retenu par les manifestants pendant de longues heures, caché dans une voiture, puis finalement relâché devant l'ambassade de France dans la nuit. Il souffre de contusions mais a pu rentrer chez lui.
► Le contexte
Depuis les attentats du mois de mai au Niger, la sécurité des ambassades a été renforcée dans le quartier de Goudel où sont situées la plupart d'entre elles. Et pour les habitants, il est très compliqué de circuler le soir après 22 h : la route est même bouclée parfois dans la journée par les militaires. Or, sur cet axe routier, il y a la présidence, les ambassades et un hôpital. D'où la colère des habitants qui se plaignent de devoir faire un détour quand il faut transporter un malade. Les taxis, eux aussi, doivent rallonger leur trajet, et du coup ils ont augmenté leur tarif, 300 francs CFA au lieu de 200 francs CFA.