« On nous signale des pannes fréquentes d’appareils sans qu’il y ait quelqu’un pour venir les réparer ». C’était le constat fait par l’opposition il y a quelques jours après avoir visité les centres d’enrôlement ou d’inscription de Libreville. Le ministre de l’Intérieur a fait le même exercice. Jean-François Ndongou est plutôt satisfait du bon déroulement des opérations : « Au début, nous avons connu quelques difficultés. Nous avons apporté des corrections donc je peux dire que je suis satisfait ».
« Délai trop court »
Autre problème qui oppose le gouvernement à l’opposition, le problème des délais. Jules Aristide Bourdès Ogouliguéndé, président de l’ Union des forces d’alternatives (UFA), une branche de l’opposition : « Nous trouvons ce délai trop court pour faire le travail complètement ».
Pas question de rallonger le délai, réplique le ministre de l’Intérieur : « La loi l’autorise, de prolonger de 15 jours. Mais nous avons aussi des délais qui nous ont été imposés par la Cour constitutionnelle d’organiser les élections locales au plus tard le 23 novembre. Et la loi également nous impose de remettre la liste électorale un mois avant la date du scrutin ».
Pas de boycott
Malgré ces contradictions, l’opposition clame haut et fort qu’elle ne boycottera pas les municipales du 23 novembre. Elle rêve de prendre le contrôle des mairies et même du Sénat. Mais le parti au pouvoir est plus que déterminé à remporter ce premier scrutin avec une liste électorale biométrique.