Il ne reste que la moitié inférieure de l’autobus et les sièges sont aplatis comme si un rouleau compresseur était passé dessus. La scène après l’accident, survenu vers 2 h 30 du matin, est décrite par les témoins cités par la presse locale comme « terrifiante » : des corps déchiquetés, du sang et des affaires personnelles dispersés un peu partout.
L’accident a eu lieu à hauteur d’un virage très serré, à 130 kilomètres à l’ouest de Nairobi, près de Narok. Le bus, d’une capacité de 62 places, a brusquement quitté la route et fait plusieurs tonneaux le long d’une pente abrupte. La police a affirmé avoir perdu la trace du conducteur qui ne serait ni parmi les blessés, ni parmi les morts.
Mauvaise maintenance
Il ne se passe pas une semaine au Kenya sans que les journaux n’annoncent des accidents mortels impliquant le plus souvent des véhicules de transport public, les autobus et les minivans surnommés « matatus ». En cause, souvent, une mauvaise maintenance par les propriétaires et une conduite plus que hasardeuse de la part des chauffeurs qui doublent sans prévenir ou juste avant un virage. Ils seront désormais exposés à des sanctions plus lourdes, promet le chef de l'Etat.
En 2012, plus de 3 000 personnes ont été tuées sur les routes du pays, un chiffre assez constant ces dernières années.