La mouvance Ravalomanana a déposé une requête la semaine dernière pour faire annuler l’élimination de sa candidate. Elle a été déboutée le lendemain même. Mais selon le porte-parole de la mouvance, Mamy Rakotoarivelo, la notification officielle n’est arrivée que lundi 26 août.
Il demande donc un nouveau délai : « Officiellement, nous pouvons maintenant, à notre avis, sur le plan purement juridique, déposer une candidature de substitution. »
Une source au sein de la Cour électorale spéciale (CES) affirme que la mouvance Ravalomanana a été appelée dès le jour de la publication, et que les responsables ont tardé à se rendre sur place pour la notification officielle.
Mais au-delà du problème juridique, l’argument brandi par la mouvance de l'ancienne Première dame est surtout politique. Mamy Rakotoarivelo pose la question : « Pouvons-nous raisonnablement estimer que des élections présidentielle et législatives sans la mouvance Rovalomanana seront inclusives, démocratiques et acceptées par tous ? »
Techniquement, il est a priori trop tard pour modifier la liste des candidats. Selon plusieurs sources, la maquette du bulletin unique doit être finalisée ce mardi par la Commission électorale. Elle doit ensuite être envoyée à l’impression en Afrique du Sud jeudi au plus tard.