Devant le président du Conseil national de transition, Alexandre Ferdinand Nguéndet, les 9 juges composant la Cour constitutionnelle, à l’appel de leur nom, passent et prêtent serment. C’est donc une importante étape qui est franchie dans la transition en cours en Centrafrique.
Pour le président du CNT, les juges ont l’obligation de faire leur travail, afin d’éviter d’autres crises en Centrafrique. « Le peuple centrafricain attend de cette Cour constitutionnelle de transition de tout mettre en œuvre, pour qu’à l’issue des élections, les choses se passent conformément aux volontés du peuple. Si un candidat est élu, la Cour constitutionnelle doit dire le droit conformément au suffrage exprimé par le peuple centrafricain. Si elle ne fait pas son travail, la République centrafricaine risque de replonger dans les erreurs du passé », a-t-il dit.
C’est également ce que reconnait Zacharie Ndouba, président de la Cour. Pour sa part, la charte nationale de la transition sera respectée. Il a expliqué que « la transition commence à courir à partir de la prestation de serment du président de transition. Le chef d’Etat va prêter serment, ensuite nous allons gérer cette période de transition et nous sommes les juges à la Cour constitutionnelle pour la période de la transition ».
Les juges constitutionnels sont désignés pour la durée de la transition. Ils sont irrévocables et inamovibles, d’après l’article 81 de la charte constitutionnelle. C’est eux qui auront la charge de valider les résultats des élections qui marqueront la fin de la période transitoire.