Avec notre envoyé spécial à Bamako, Laurent Correau
C’est une campagne électorale express qui va se dérouler au Mali d’ici au second tour. Deux journées, dont une au cours de laquelle les Maliens seront plus intéressés par la fête de l’Aïd que par la politique.
Dans le camp de Soumaïla Cissé, c’est un programme a minima qui a été prévu. « Nous n’envisageons pas de meeting pour l’instant, explique Ahmadou Koïta, l’un des porte-parole de Soumaïla Cissé. Nous effectuerons surtout des prises de parole sur les antennes, quelques caravanes vont circuler et il y aura des jeunes qui vont faire du porte-à-porte. »
Des ambitions revues à la baisse
Chez Ibrahim Boubacar Keïta, les ambitions ont également dû être revues à la baisse pour la campagne de ce second tour. « On avait prévu d’aller dans plusieurs régions, explique Mahamadou Camara, porte-parole d’IBK. Notre candidat devait être dans un endroit différent chaque jour avec un final à Bamako. Mais là, nos plans ont été bousculés ». Deux meetings sont toutefois programmés, l’un à Bamako, l’autre à Sikasso.
Quant au débat télévisé entre les deux candidats, l’entourage d’IBK pour l’instant n’en veut pas. « Nous préférons, disent les proches du candidat, le voir sur le terrain plutôt que de devoir travailler avec lui sur ce débat pendant le peu de temps que nous avons. »
Mali toujours avec l'invitée Culture de RFI de ce jeudi, Rokia Traoré, à retrouver aussi sur le site RFI-Musique.