IBK revendique déjà le soutien de 20 candidats. Parmi eux, Housseini Amion Guindo, qui a obtenu près de 5% des voix au premier tour, auquel il faut ajouter ceux de plus petits candidats et celui du député Oumar Mariko, arrivé sixième au premier tour.
« IBK n’a pas été avec le FDR [Front du refus, la coalition qui a pris position contre le coup d’Etat militaire de mars 2012. NDLR] mais IBK est venu avec notre mouvement qui avait soutenu le putsch. Il est venu avec ses réserves mais il est quand même venu avec nous pour l’essentiel. Donc, de ce point de vue, nous pensons que s’il faut choisir, nous ne pouvons aller que de ce côté. Ce n’est pas la personne d’IBK que nous choisissons, c’est le courant qu’il représente. Je pense qu’IBK pourra faire une bonne lecture de ce vote en sa faveur. La bonne lecture, c’est de comprendre simplement que ce n’est pas lui que le peuple juge mais le peuple qui voit en lui la possibilité de conduire ses désirs. Nous sommes prêts à accompagner le changement. »
Il y a aussi eu ce week-end le ralliement surprise de Dramane Dembélé, de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), alors que son parti appartient à la même coalition anti-putsch, le FDR, que Soumaïla Cissé.
Modibo Sidibé rejoint Soumaïla Cissé
Ce lundi, l’ancien ministre Modibo Sidibé, arrivé quatrième au premier tour, et lui aussi membre du FDR, a donné sa propre consigne de vote, sans trahir sa parole.
IBK avait une longueur d'avance par les voix, il en a une autre par les ralliements, à condition que les consignes de vote soient suivies par les électeurs, qui restent libres de leur choix.