Le Burundi, qui est également membre de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), a été sollicité par la région déjà présente en Centrafrique. « Il doit envoyer environ 500 soldats dans ce pays », a expliqué à l’AFP une source à la présidence burundaise. « Ils sont fin prêts, mais on ne connaît pas encore la date de leur départ », a précisé la même source.
Le Burundi, qui est sorti d’une longue guerre civile il y a moins de dix ans, ne cache pas son ambition de devenir l’un des principaux pays pourvoyeurs de troupes de maintien de paix dans le monde.
À côté des 500 autres soldats qui vont être déployés au Mali d’ici peu, le Burundi a déjà un contingent de 5 500 soldats engagés depuis des années au sein de l’Amisom en Somalie, sans compter des centaines de policiers présents au Darfour, en Côte d’Ivoire ou encore à Haïti.
Et malgré des pertes en Somalie tenues secrètes jusqu’ici, mais que certaines sources évaluent en termes de centaines, toutes ces opérations sont tout bénéfice pour Bujumbura, tant sur le plan économique que sur le plan diplomatique.