C’est une jeune femme de 26 ans, membre du Cosatu, qui accuse Zwelinzima Vavi de viol. D’après un journal local, le secrétaire général de la puissante centrale syndicale l’aurait attrapée dans son bureau, embrassée, puis une fois la porte fermée à clef, il l’aurait violée.
Très vite, M. Vavi s’est défendu de ces accusations de viol. Par voie de communiqué et sur Twitter, il a dit qu’il n’était pas un saint et a reconnu avoir eu une liaison adultère avec cette femme. Mais il affirme que c’était une relation consentie.
Il a également dit avoir déposé plainte contre la jeune femme et son mari pour chantage et tentative d’extorsion : elle lui aurait écrit, lui demandant 2 millions de rands - environ 154 000 euros - pour son silence.
Selon Zwelinzima Vavi, cette affaire est une nouvelle tentative pour l’atteindre politiquement : il avait été un soutien de Jacob Zuma lors de son accession au pouvoir, mais depuis des mois, ses critiques contre l’ANC l’ont mis dans une position délicate au sein du syndicat. Il est la cible de nombreuses attaques et affirme également avoir été menacé de mort.