Les affrontements qui ont commencé dimanche sont les plus violents depuis neuf mois. Pour le moment, les ONG ont recensé 4 200 personnes déplacées, la plupart se sont réfugiées dans des écoles et des églises, dans les quartiers nord de Goma. Les associations s'organisent pour leur assurer un accès à l'eau.
Objectif : éviter une résurgence du choléra. Quelques cas ont déjà été signalés. Mais en réalité, les déplacés sont sans doute beaucoup plus nombreux, car une partie de la population aurait également fui vers le Nord. Mais les secours n'y ont pas accès. Un problème récurrent dans la région, aggravé ces derniers jours.
« Cela nous empêche d’avoir accès à des populations, explique Martin Olsen, représentant du PAM en RDC. Il y a déjà un problème d’accès physique, parce qu’il y a des tronçons de route complètement détériorés. Il y a aussi les activités militaires qui font que les transporteurs et même nos équipes ne peuvent souvent pas aller dans les zones ou l’on doit travailler. »
La situation est restée relativement calme sur le front depuis mercredi soir 17 juillet, mais les humanitaires sont vigilants, car tout est très volatile. Selon plusieurs sources, armée comme rebelles seraient en train de se renforcer et de se repositionner avant une reprise des combats.