Le président est de retour, vive le président. Le FLN a salué le retour de son dirigeant et entend mettre définitivement fin aux spéculations sur sa capacité à exercer ses fonctions.
Mais si côté gouvernement, les partis au sein de la coalition au pouvoir expriment leur soulagement, dans les médias, le scepticisme domine : tous les quotidiens du pays expriment des doutes sur la capacité du président à exercer ses fonctions dans son état de fragilité avancée et visible.
Il faut néanmoins se tourner vers l'opposition pour entendre se formuler ces doutes à haute voix. Le MSP, parti des islamistes modérés réclament des détails sur la santé d'Adelaziz Bouteflika, comme l'indique Abderrazak Makri, son secrétaire général.
Djoudi Djalloul, porte-parole du Parti des travailleurs, a également exprimé ses inquiétudes quant à la santé du Président. « Est-ce que la convalescence va durer ?... Ce n’est pas aux politiques de décider ! »
Du côté des sociaux-démocrates, on envisage même des élections anticipées. Il reste au moins neuf mois avant la prochaine élection présidentielle. La question de la santé du président algérien devrait continuer d'animer les esprits.
A écouter aussi :
L'émission Décryptage du mercredi 17 juillet : « Bouteflika, le retour », avec Benjamin Stora, professeur des universités.