La dépouille de Philippe Verdon sera rapatriée de Gao à Paris ce mercredi 17 juillet. La famille et les proches seront présents à l'aéroport mais le corps sera ensuite transporté immédiatement à l'institut médico-légal.
Si des premiers tests ADN effectués sur le terrain ont permis de confirmer l'identité, des analyses complètes, demandées autant par les autorités que par la famille Verdon, pourraient permettre de connaître les causes exactes de la mort.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé en mars avoir exécuté l'otage en représailles de l'opération Serval mais des sources proches du dossier indiquent que Philippe Verdon était malade. « Nous avons la quasi-certitude que Philippe Verdon et Serge Lazarevic ont été détenus à Tombouctou l'an dernier », indique un proche des deux hommes, qui ajoute : « des médicaments ont été envoyés en ville pour Philippe, qui était sans doute mal en point ».
D'après nos informations, l'armée française a localisé le corps grâce à un indicateur. « Ce renseignement humain a été précieux », confirme une source militaire française. Une mission des forces spéciales a ensuite été envoyée pour récupérer la dépouille.