Le Groupe international de contact s'est réuni lundi à Addis-Abeba. Ce GIC, composé de l'Union africaine, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, de nombreux pays de la région et de plusieurs institutions internationales, a avancé sur le projet d’envoi d’une mission militaire de soutien sous conduite africaine, et espère que la situation permettre d’organiser la prochaine réunion à Bangui même, sans doute en septembre.
La communauté internationale veut aider la Centrafrique et les différentes réunions ou signatures de charte de ces dernières semaines, font espérer que le pays est sur la bonne voie, afin de raccourcir au maximum la transition.
En attendant, un fonds fiduciaire va être créé pour assurer le fonctionnement de l’administration et le paiement des fonctionnaires. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye a aussi lancé un appel pour gérer la catastrophe humanitaire, et s’est montré partagé quant à la situation sécuritaire : « Les efforts ont été accomplis. Il est question actuellement de procéder à un désarmement des éléments incontrôlés de la Seleka, ce qui a permis ces derniers jours de ramener la paix à Bangui. Mais la situation reste encore préoccupante, pour le reste du pays ».
Défi sécuritaire
En effet, Basile Ikouébé, ministre congolais des Affaires étrangères, a assuré de la volonté d’affronter le défi sécuritaire, en renforçant la présence internationale en Centrafrique : « Nous avons examiné aujourd’hui un document visant à mettre en place la future mission de soutien à la RCA. Ce qui reste à faire maintenant, c’est d’ici le 31 juillet, d’ examiner tous les contours de cette opération, en termes d’objectifs poursuivis et d’effectifs sont déjà arrêtés à 3 500 ».
2 500 militaires, 900 policiers et une centaine de civils, voilà le chemin actuellement à l’étude, pour permettre à la RCA de se stabiliser dans les mois à venir.