Au cours de la conférence de presse qui a prolongé la rencontre entre les deux chefs d’État, Barack Obama a souligné les énormes progrès effectués sur le continent africain en matière économique et l’énorme potentiel qui existe.
Un potentiel qui intéresse, évidemment, les Américains. L’Afrique du Sud constitue le premier marché pour les exportations américaines sur le continent. Il s’élève à 7 milliards de dollars. Le président sud-africain Jacob Zuma a quant à lui rappelé que son pays traversait une période de croissance et avait besoin d’investisseurs.
Une solution gagnant-gagnant
Alors que la Chine gagne de plus en plus de parts de marché en Afrique, Barack Obama juge que les négociations commerciales entre les deux puissances doivent aboutir à une solution gagnant-gagnant. Ce n’est pas une menace, a-t-il insisté. Pour le président américain, c’est une bonne chose que davantage de pays commercent avec l’Afrique. Avec une petite nuance cependant : les Africains doivent se poser la question de savoir si cela est bon pour eux, en termes d’emploi notamment.
Les deux hommes ont également évoqué les grands sujets internationaux, la République démocratique du Congo, du Zimbabwe ou du Sud-Soudan.
Le modèle Mandela
Cette visite du président Obama intervient alors que Nelson Mandela est toujours hospitalisé, dans « un état critique, mais stable », selon les dernières informations communiquées par la présidence sud-africaine. Si Barack Obama a confirmé qu’il n’irait pas rendre visite au héros de la lutte contre l’apartheid, il a prévu, avec son épouse Michelle, de rencontrer sa famille.
Le président américain le répète : Nelson Mandela est, pour lui et pour le monde, un véritable modèle. « Ce qui s’est passé dans ce pays – l’Afrique du Sud – de l’apartheid jusqu’à la démocratie, a été une inspiration pour le monde et le restera », a-t-il déclaré.
Pour clôturer sa visite en Afrique du Sud, Barack Obama doit se rendre ce dimanche à Robben Island, où Nelson Mandela a passé 18 de ses 27 années de détention. Il y emmènera ses filles. « Il faut enseigner aux générations futures l’héritage de Nelson Mandela », dit-il.