C’est un président affaibli et contesté qui s’apprête à diriger les cérémonies de la fête nationale. Illégitime, pour la principale mouvance de l’opposition. Le chef d’Etat candidat doit démissionner demandent les partisans de l'ancien président Ravalomanana, qui ont appelé au boycott des festivités. Aujourd’hui, dans les tribunes officielles, ils ne seront pas là.
Tout comme les principaux représentants de la communauté internationale. Selon nos informations, France, Union européenne, Etats-Unis, ONU, entre autres, manqueront à l’appel. Ils boudent l’invitation d’Andry Rajoelina.
Annonce de sanctions
Une absence qui d’après nos sources, annonce des sanctions. Face au trois candidats controversés qui refusent de se retirer, à Addis Abeba, ce mercredi, le groupe international de contact pourrait en effet décider de se ne plus accompagner le processus électoral.
C’en serait alors fini des élections crédibles reconnues à l’étranger. Plus que jamais, la sortie de crise s’éloignerait. A n’en pas douter, pour Madagascar, ce 26 juin est une journée-clé.