Amnesty international a affirmé avoir recueilli des informations sur plus de vingt cas de disparitions forcées et d'exécutions extrajudiciaires au Mali. Au terme d'une mission de quatre semaines au Mali, l'organisation de défense des droits de l'homme a dénoncé dans un rapport les tortures infligées aux détenus entre les mains de l'armée malienne, y compris les détenus qui avaient dans un premier temps avaient été arrêtés par la France.
Le porte-parole de l'état major français des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard, affirme de son côté que les prisonniers transférés par l'armée française aux autorités maliennes font l'objet d'un suivi régulier pour s'assurer qu'ils sont bien traités.
Amnesty affirme également que des militaires français sont parfois témoins de mauvais traitements de « suspects » arrêtés par l'armée malienne.
Des informations vivement démenties par les responsables des armées françaises.