La nouvelle feuille de route met l’accent sur le travail de la police avec en perspective les prochaines élections générales prévues, si tout se passe bien, en novembre. Il s’agit donc d’augmenter et de renforcer les capacités d’intervention des forces de police sur le terrain avant les scrutins.
« Il s’agit de mettre l’accent sur la partie police pour que les élections à venir soient sécurisées comme il se doit, précise le général Soumaila Bakayoko, chef d’état-major de Côte d’Ivoire, président de la Commission de défense de la Cédéao. Il est vrai qu’au départ, la mission était beaucoup plus militaire, mais aujourd’hui, au moment où nous allons vers les élections, il s’agit de renforcer notre côté police de la force. »
Le mal de la Guinée-Bissau, c’est son armée jugée pléthorique, budgétivore et souvent à la base de tous les soubresauts qu’a connus ce pays. Une réforme profonde dans ce secteur est plus qu’une nécessité. Mais la Cédéao aura-t-elle les mains libres ? La réponse n’est pas évidente si on tient compte du fait que plusieurs autres organisations ayant tenté l’expérience se sont heurtées au refus des caciques qui revendiquent une légitimité historique.