Sans traîner, l’opposition, désormais unie, a voté une motion demandant un rendez-vous ce mercredi avec Ban Ki-moon. L’opposition unie, c’est quasiment une première. Là, il s’agit de former un front commun pour aller au dialogue face au pouvoir.
« Cohésion »
« Il était temps que notre opposition donne cet aspect d’unité et de cohésion, parce qu’on ne peut pas parler de cohésion nationale lorsque vous-même vous souffrez d’un déficit de cohésion interne », explique le sénateur Michel Bongongo.
Le problème, c’est que la rencontre promise n’a toujours pas été convoquée. En attendant, le gouvernement n’a cessé de rappeler qu’il s’agira de parler uniquement de la crise à l’Est. Mais l’opposition ne l’entend pas de cette oreille.
Un créneau ?
« La crise à l’Est, c’est un épiphénomène. Il faut analyser les phénomènes fondamentaux qui font que nous avons cette crise de légitimité, nous avons cette crise politique », ajoute Michel Bongongo.
Ce mercredi, le carnet de rendez-vous du secrétaire général des Nations unies est très rempli. On ne sait pas encore s’il restera un créneau pour les opposants.