Centrafrique: une réunion à Libreville pour sortir la Fomac de l'impasse

La situation sécuritaire n’est pas encore stable en République centrafricaine. Le secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) juge cette situation assez critique. C’est dans ce contexte que la CEEAC a réuni à Libreville, au Gabon, tous les chefs d’état-major des armées de la région, ce vendredi 17 mai.

Impeccables dans leurs treillis, les chefs d’état-major de la Cémac, y compris leur collègue de l’Angola, ont passé une journée studieuse à Libreville.

Le secrétariat général de la CEEAC a demandé à ces chefs militaires de réfléchir sur le nouveau mandat de la Fomac, la force régionale actuellement stationnée en Centrafrique. La manœuvre vise à élargir la liste des contributeurs.

Fixer un « mandat acceptable »

Il s’agit de « donner un mandat adéquat, qui soit un mandat acceptable par les Nations unies, par l’Union africaine et par l’Union européenne, pour que cela apporte à la CEEAC les moyens de contribuer financièrement et matériellement à cette mission », explique Guy-Pierre Garcia, secrétaire général adjoint de la CEEAC chargé des questions de paix et de sécurité.

« Le groupe de contact international est en place pour analyser le coût de cette opération. Il n’y a pas que les troupes qu’il faut financer. Il y a aussi la reconstruction des forces centrafricaines. Il faut refaire une armée là-bas. Il faut regrouper les Seleka. Ensuite, il faudra aussi cantonner les Faca, qui sont en errance en ce moment », précise-t-il.

Pour accomplir toutes ces missions, les chefs d’Etat de la région avaient déjà décidé d’augmenter les effectifs de la Fomac. Celles-ci passeront de 730 à 2000 hommes. La rencontre de Libreville décidera du nombre de soldats supplémentaires que chaque pays projettera à Bangui.

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