« Le juge d'instruction a rendu deux ordonnances de non lieu, dans chacune de ces affaires, relate Me Joseph Djogbenou, avocat de Patrice Talon. Dans la première affaire, il a considéré qu’il n’y a pas eu lieu à suivre en ce qui concerne l’infraction dite d’empoisonnement, pour les raisons qu’il a développées et qui l’ont conduit à ordonner la main levée des mandats qui ont été délivrés, la mise en liberté d’office des personnes qui sont en détention, notamment le docteur Cissé ainsi que la nièce du président, madame Kora Zoubérath. Dans le second dossier, il a procédé de la même manière, a constaté que les éléments n’étaient pas constitués concernant la tentative de coup d’Etat. Et il a ordonné la mise en liberté d’office des personnes en détention, notamment monsieur Dagnon et le commandant Zomahoun. Il a donc ordonné également dans ce dossier la main levée du mandat d’arrêt délivré à l’encontre de monsieur Talon. »