Attentat à l'ambassade de France à Tripoli: «aucune revendication»

Les autorités françaises n'ont pas reçu de revendication suite à l'attentat contre l'ambassade de France à Tripoli ce mardi matin. Alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé qu'il s'agissait d'une « atteinte très grave aux intérêts français », le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius devait se rendre sur place. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

L'attentat à la voiture piégée qui a eu lieu ce mardi matin à l'ambassade de France à Tripoli n'a pas été revendiqué. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a affirmé mardi que les autorités françaises n'avaient reçu « aucune revendication, aucune information » concernant l'attaque. « C'est une atteinte très, très grave aux intérêts français », a-t-il aussi déclaré. « La France ne transige pas avec le terrorisme », a affirmé le chef du gouvernement.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête et dix membres du GIGN (Groupe d’Intervention de la gendarmerie nationale) ont été dépêchés sur place pour renforcer la sécurité des lieux. Laurent Fabius doit arriver à Tripoli ce mardi après-midi.

Plusieurs pistes sont déjà évoquées : certains parlent de l'intervention de la France au Mali, d'autres évoquent la piste d'anciens partisans de Mouammar Kadhafi.

Deux gendarmes ont été blessés dans l'explosion qui a eu lieu vers 7 heures, heure locale. Selon l'agence de presse libyenne Sana, une fillette qui se trouvait à proximité aurait été blessée. Le périmètre autour de l'ambassade a été bouclé, et les activités du centre culturel français et de l'école ont été suspendues. 

 

Partager :