Il était environ 22 heures à Antananarivo, jeudi 18 avril, lorsque François Raphaël a été relâché. Une libération rendue possible grâce au paiement d’une rançon, affirme une source haut placée au sein de l’ambassade de France à Madagascar.
C’est donc au terme de trois jours de négociations qu’un accord a été trouvé avec les ravisseurs. Les discussions ont été menées par la famille de l’otage et la chancellerie française. Les forces de l’ordre malgaches en ont rapidement été exclues. Ainsi, les ravisseurs de François Raphaël ne sont toujours ni identifiés ni arrêtés.
Agé d’une quarantaine d’années, François Raphaël est arrivé il y a environ un an sur la Grande île pour prendre la tête de la société Henri Fraise. C’est à moins d’un kilomètre de chez lui que lundi soir, il a été enlevé par des hommes lourdement armés. Des ravisseurs qui quelques heures plus tard, s’excusaient, affirmant qu’ils s’étaient trompés de cible. « Nous voulions le PDG et non le directeur général de la société », ont-ils déclaré à la femme du chef d’entreprise. C’est la première fois qu’un expatrié français est enlevé à Madagascar depuis le début de la crise, en 2009.