La durée de cette médiation est encore incertaine. Les participants réunis lors de la journée inaugurale vont maintenant s’atteler à la collecte d’informations en régions. Les moyens d’amener Madagascar à sortir de la crise de manière pérenne seront ensuite synthétisés dans la capitale à l’issue de trois jours de conclave fin avril ou début mai.
Trois hypothèses sont envisageables à ce jour. Si aucun consensus n’est trouvé entre les différentes parties - politiques, religieux, militaires, membres de la société civile - le document devrait avoir une portée limitée.
Deuxième option : un accord sur différents moyens pour parvenir à une réconciliation. Charge ensuite au président élu de les mettre en œuvre.
Enfin, le scénario d’une nouvelle transition est exclu par de moins en moins de responsables politiques. Elle pourrait impliquer le report de l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 juillet. Le temps de concrétiser les résolutions adoptées par la médiation nationale.