Le pétrole coule à nouveau depuis les champs d'extraction du Soudan du Sud vers le terminal soudanais de Port-Soudan sur la mer Rouge. A partir de là, il est exporté à l'étranger, principalement vers la Chine.
Juba et Khartoum se sont donc mis d'accord sur les conditions financières de l'acheminement de cette manne pétrolière. Le Soudan du Sud, indépendant depuis juillet 2011, détient les trois quarts des réserves d'or noir de l'ancienne entité mais il dépend de son voisin du nord pour accéder à la mer.
Un milliard de dollars
Après un an de conflit un accord est intervenu ; celui-ci prévoit que Khartoum percevra au moins un milliard de dollars par an de droits de passage lorsque la production aura atteint son régime de croisière, entre 250 000 et 350 000 barils de pétrole par jour.
Il était temps, car le pétrole représente 98% des revenus du Soudan du Sud tandis que, lors de la partition, le Soudan a dû renoncer à l'essentiel de ses recettes d'exportations et à la moitié de ses ressources budgétaires.