France : vague d'arrestations après l'attaque d'un train en région parisienne

En France, il y a un peu plus de dix jours, des jeunes avaient agressé et rançonné des usagers du RER D, un train de banlieue parisienne. L'attaque n'avait pas fait de blessés mais relancé la polémique sur l’insécurité des transports publics. La police a procédé, ce mercredi 27 mars à l'aube, à l’interpellation d'une quinzaine de personnes, mineures pour la plupart.

Quinze interpellations pour l'instant se sont déroulées très tôt ce mercredi matin. Cent quatre-vingt dix policiers dont une équipe du RAID (unité d'élite de la police) ont été mobilisés pour cette opération qui a eu lieu dans une cité sensible de Grigny, classée zone de sécurité prioritaire par le ministère de l'Intérieur.

Une seizième personne a été interpellée à Montreuil. Les jeunes suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale de l'Essonne chargée de l'enquête.

Lors des différentes perquisitions au domicile des interpellés, la police a trouvé des ordinateurs, des téléphones portables ou des vêtements appartenant aux usagers dépouillés de leurs biens lors de l'attaque.

Une attaque digne des attaques de diligence au Far West : d 'après les témoignages et la vidéo protection, ce 16 mars, vers 22h30, une vingtaine de jeunes cagoulés passent de wagon en wagon en volant le plus de monde possible. Ces jeunes bandits utilisent du gaz lacrymogène, distribuent quelques coups de poings et arrachent sacs à main, sacs à dos ou encore sacoches d'ordinateurs sans oublier les portefeuilles et les téléphones portables. Une attaque rapide, violente et très bien organisée, selon plusieurs témoins.

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