Interrogé par RFI, Nicolas Tiangaye dit qu’il ne cautionne pas un coup de force mais qu’il s’inscrit justement dans la continuité de l’accord de Libreville à l'origine de sa première nomination au poste de Premier ministre. Selon lui, c’est l’entêtement de François Bozizé, refusant d’appliquer cet accord, qui a conduit à cette situation irréversible.
Si d’après l’un des proches du Premier ministre, le nouveau gouvernement devrait être très vite formé, Nicolas Tiangaye a devant lui d’immenses défis.
Ses premières urgences seront de rétablir la sécurité, de remettre en route l’économie et enfin de convaincre les bailleurs de fond de ne pas se détourner de son pays après le coup de force de la Seleka.
Amélioration
A Bangui, la situation s’améliore nettement. En centre-ville, il y a désormais de plus en plus de monde, la circulation des taxis reprend, les éléments de la Seleka commencent à être casernés mais en revanche l’économie formelle n’a pas redémarré.
Cependant, les administrations, les commerces, les entreprises -qui pour beaucoup ont été pillées- n’ont pas encore réouvert leurs portes.