Le face-à-face « pouvoir-opposition » n’a pas tourné au pugilat, comme certains le craignaient. « Les échanges ont été parfois rudes, mais tous les interlocuteurs sont restés courtois », explique plutôt agréablement surpris l’un des organisateurs. Et après deux jours de discussions, un accord général semblait se dégager mardi 12 mars.
C’est ainsi que plusieurs propositions de l’opposition burundaise auraient été agréées par le parti au pouvoir. Bulletin unique, regroupement de scrutins, les deux partis seraient également d’accord pour retoucher le code électoral et la Constitution du Burundi, d’ici le 31 décembre 2013.
Un autre texte devrait faire l’objet d’une révision, à savoir celui qui concerne les lois sur les partis politiques, le droit de manifester ou de se réunir, et que l’opposition qualifie de « liberticide ». Tous ces points devraient figurer dans une déclaration qui doit être adoptée ce mercredi 13 mars. Mais selon nos sources, cela sera sous forme de grands principes.
Viendra alors le plus dur. Le pouvoir et l'opposition du Burundi devront s’asseoir ensemble, selon un calendrier qui doit être adopté ce mercredi, pour mettre tout cela en musique.