La manifestation qui se tiendra jusqu’au 10 mars, coïncide avec les célébrations du 45e anniversaire de l’indépendance de l’île. Traversant le Salon du livre au pas de charge, le premier ministre s’est rendu dans les stands des éditeurs venus des pays voisins (Madagascar, la Réunion, Afrique du Sud), mais aussi de l’Inde et de l’Angleterre. Ces stands ont été pris d’assaut par des visiteurs, surtout des jeunes écoliers, trop contents de cette opportunité de pouvoir faire l’école buissonnière sans la crainte de se faire tirer l’oreille.
Une centaine d’éditeurs (Penguin, Pearson, No comment) et de libraires (Bookcourt) ont loué des stands pour venir exposer pas seulement des œuvres littéraires, mais aussi des livres scolaires et des livres pour la jeunesse. Les visiteurs au Salon pourront aussi participer aux débats et conférences littéraires qui vont rythmer cette manifestation de quatre jours. Elle accueille également des expositions consacrées à quelques grandes figures disparues des lettres mauriciennes.
Ce Salon international du livre de Maurice s’inscrit dans l’ambition des autorités d’attirer l’attention du monde sur la vitalité de la culture dans cette île plurielle, au peuplement très divers. Ses organisateurs souhaiteraient pérenniser cet événement qui n’a pas son pareil dans la région, même si le Zimbabwe, l’Afrique du Sud ou l’île de la Réunion voisins peuvent légitimement se targuer d’avoir des cultures du livre très dynamiques.
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Le Salon international du livre de Maurice, du 7 au 10 mars à Port-Louis : www.cultureetavenir.mu