Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le 28 janvier dernier, Ban Ki-moon avait piqué une colère noire en apprenant l’annulation de l’accord sur la RDC, trente minutes avant la signature. Cette fois, le secrétaire général de l’ONU s’est assuré qu’aucun des chefs d’Etat ne fera faux bond. Plusieurs pays sont signataires : la RDC bien sûr, ses voisins immédiats : le Rwanda et l’Ouganda, Angola, Burundi et le Congo-Brazzaville ainsi que l’Afrique du Sud et la Tanzanie.
Pour l’ONU, cet accord marque un nouveau départ en RDC pour effacer l’échec de Goma. Il s’agit d’obtenir que les voisins de la RDC cessent leurs ingérences dans la région des Kivu et de s’assurer que Kinshasa applique enfin les réformes promises. L’une des mesures clés est la création d’une force spéciale de 2 500 hommes chargée de lutter contre les groupes armés en RDC et notamment le Mouvement du 23-Mars (M23).
Le représentant de l’ONU sur place Roger Meece a prévenu vendredi le Conseil de sécurité d’un sérieux risque de reprise des hostilités dans l’est de la RDC.